informations à savoir

SON HISTOIRE EN QUELQUES POINTS :

Père chômeur, il a souffert de l'inattention qu'il lui a toujours porté. Mère particulièrement absente car trop occupée à coucher avec des personnes que Vaughn ne connaissait pas, il n'a pas eu droit à un amour maternel non plus.

Perturbé, il l'est, sans aucun doute. Peut-être est-ce dû à son enfance froide, dure, dénuée d'émotions. Il n'a pas fréquenté les bonnes personnes et s'est souvent retrouvé en prison pour divers délies.

Il est tombé éperdument amoureux d'une fille qui a finit par lui briser le cœur, bien après qu'il ce soit barré de chez lui. C'était comme Bonnie & Clyde, ils ont dû faire les 400 coups ensemble avant qu'elle ne le laisse croupir en prison, sans plus donner de nouvelles. Peut-être est-elle morte, il n'en sait rien ... Il a finit par se faire plus calme et discret à l'aube de ses 25 ans.

Ses parents ne sont désormais plus que des ombres pour lui et il s'en porte bien ainsi, moisissant dans sa rancœur pour les femmes. Il n'essaie pas d'être un homme bien, il continue de dealer de l'héroïne (chose qu'il avait commencé en étant pas encore majeur), paye des prostitués pour quelques pauvres orgasmes perdus dans une voiture et se laisse aller dans une vie qu'il trouve un peu pourrie.

SON CARACTÈRE :

Vaughn est ... sauvage. C'est ce qu'il le caractérise. La brutalité à l'état pur même si ses traits innocents ne le laisse pas présager. Vulgaire, rancunier, doté d'un franc parler aussi coupant qu'une lame bien aiguisée, il ne mâche aucun mot que son interlocuteur soit Barack Obama ou une petite fille. Il se fiche de ça. Il n'a plus rien à perdre et estime que personne ne peut lui imposer de limite. Il ordonne, on exécute. C'est ainsi pour lui. Il se vante même de pouvoir vous broyer en une simple pression sur votre corps. Il est simplement ... sauvage.

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INDIGO, DANGEREUSE FASCINATION • Perdue, désabusée, c'est ainsi que Vaughn est tombé, pour la première fois, sur Indigo. Ressortant d'une soirée un poil trop arrosée, elle avait échouée sur la pelouse de sa vieille maison dans un quartier bien loin du sien. Peu enclin à l'aider, il lui a simplement ordonné de déguerpir avant qu'elle lui gerbe sur les chaussures. Pestant contre elle, il l'a emmenée chez lui. Première fille qu'il avait laissé entrer chez lui depuis un long moment. Il l'a laissé dormir sur son canapé, la laissant le fixer de cet air froid, frigide ... vide. Il s'est étrangement reconnu en elle. Elle lui a donné envie de briser son masque de froideur, de lui faire mal, de l'entendre crier, de douleur comme de plaisir ... De détruire cet étrange posture rigide qui ne lui va tellement pas. Perturbé par cet air insensible et le désir qu'elle avait éveillé en lui, il a fini par la jeter dehors à l'aube, sans prendre le temps de la ramener chez elle. Il ne l'a plus recroisés depuis et Vaughn a l'air de bien s'en porté, préférant ne jamais avoir à recroiser ce regard, glacial, sombre. Indigo, quant à elle, ne se plaint pas non plus de ne plus croiser ce connard qui l'a vu dans un état qui donnerait une crise d'apoplexie à sa mère, tout en sentant son corps vriller sous son regard, se tendre d'un plaisir interdit.

ZIPPORA, ÉTRANGE AMITIÉ • C’est l’oncle de Zippora qui fournit la drogue à Vaughn. La marchandise qu’il revend ensuite à son propre compte pour quelques billets perdus entre deux rues dégueulasse de son quartier. C’est aussi comme ça qu’il connaît Zippora. Elle l’a souvent vu traîner aux alentours de chez son oncle, là où elle a passé pratiquement toute son enfance. Elle lui faisait signe par la fenêtre, il la snobait sans pitié, elle, lui répondant simplement par des beaux gestes style doigt d’honneur. Ce cinéma stupide aux allures de gamins a duré quelques semaines avant qu’un soir, il se surprenne à être presque inquiet par l’absence de la jeune femme à sa fenêtre. Inquiétude vite étouffée quand il la retrouve finalement derrière lui, dans l’ombre noir de la nuit à le regarder prendre sa came. Ils se retrouvent en face, pour la première fois. Cette nuit froide de juillet. Ils ont finalement passé la soirée ensemble à boire, fumer.. Une soirée comme deux jeunes qui se connaissent depuis des années. Alors que ça faisait seulement quelques heures, en face à face. Ils se ressemblent tous les deux. Sauvage, pareil au même niveau. Elle est juste bien plus stratège que lui. Elle sait manier ses mots face à la personne avec qui elle parle. Contrairement à lui, ce qui le fait bien marrer d’ailleurs. Ils s’entendent bien, deux amis qui se connaissent par cœur sans avoir eu besoin de se raconter leur vie autour d’une barquette de frite derrière le kebab. Ils partagent souvent, étrangement le même jardin secret. Pour le meilleur comme pour le pire.